LE NO SOLENNEL
Hubix-J.Felert | LE NO SOLENNEL | Ajouté le 28/01/2008 à 09h57 |
Derrière les rideaux d'étoiles filiformes les non-pensants désynchronisés dorment ils volent comme les chagrins du temps larve d'inintelligence sur des tapis de vent. Des morceaux de chair flasque s'éternisent dans un silence tenace où les mémoires gisent humectés par les lèvres d'une entité mourante une sucion insipide,pluie de salive récente. Un cri barbare de leurs illusions cérébrales dans l'espace s'illumine d'une peau sidérale couleurs invisibles trempant le ciel liquide et s'égrènent des notes cellulaires,corps limpides. Sous la folie graduelle des âmes se gargarisent d'un sang psychique au goût de mer soumise tendues pour tenir la gravité de leur infirmité dans une seule parole,mot à peine prononcé. Comme la confection des émois au teint gris l'infini est possible au-delà de la nuit les esprits prisonniers de larmes équivoques cernent la négation,ô solennité rauque. Fébrile ligne incertaine où les barbelés germent à la lueur des peurs,insomniaques subalternes les veines poreuses se nouent à l'ode-éternité et leurs musiques sont de méta brisées. L'impuissance n'est qu'un leurre,une résignation l'incube signataire lèche leur frêle oraison niant d'un rire le réel de leurs apitoiements dans leurs ventres soupirent des flocons de printemps. Des parfums utérins flottent dans l'air de glace la naissance du savoir charnel,rouge carapace d'où sortiront le premier écho du futur un battement de coeur dans un miroir azur. |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.