LE CHAT ARTHRITIQUE CRITIQUE DE L'ART AUTARCIQUE
| Hubix-J.Felert | LE CHAT ARTHRITIQUE CRITIQUE DE L'ART AUTARCIQUE | Ajouté le 07/01/2008 à 22h42 |
|
Le chat s'étire saoûl sous la table pestant contre le rire des cintres dans l'armoire nue,manteau de sable s'énorgueillissent des voix de peintres. Le chat se lèche le poil vanille goûtant le dessert des silences ô moins que rien l'art s'avance à pas feutrés l'émoi s'habille. Le chat ronronne au fond du vide à portée de ses yeux mirabelles des aquarelles au teint livide endorment sa méfiance formelle. Le chat se rendort sans sentence qu'enserre son corps au doux concert griffant des tableaux de misère ombrageuse médiocre négligence. Le chat rêve de pinceaux arc-en-ciel trempant leur âme au firmament légères brindilles au creux du ciel laissant le bleu lait du printemps. Le chat se réveille violemment au son d'une guitare artifice et sur le sol son ombre glisse pour attraper la note enfant. Le chat poursuit sa course folle dans un musée de faim frivole coloris ridicule d'amant triste la véritable peur des artistes. Le chat danse dans ma main florée comme une idée tournicottante serpent de lin,fusain crotté l'espace d'une seconde flottante. Le chat mange l'idiome filandreux qui pend au sourire des orphistes engloutissant l'aparté réaliste pour ne plus entendre les meuh! Le chat s'étiole au chant crépusculaire d'arrivistes piteux aux vers délétaires miaulant de poétiques petites perles de renoncement aux visites des merles. Le chat se cache au pied d'une chaine hi-fi retardant de visu la rencontre irréelle de l'esprit colporteur de laxisme culturel et des raisons virtuelles d'êtres occis. Le chat renifle l'arnaque onirique l'orgie de platitude au seing vindicatif montrant ses dents au bizarre rétif la queue vibrante au pathétique. Le chat gratte l'eczéma des fondations du bel art dérivant des illusions devant le tableau d'un torride nu doté d'une inimaginable envie de se baisser. Le chat se blottit contre mes deux mollets auréolé du succès d'un félin apprécié pour sa verve et son verbe vivant pas de soucis ni de souris,s'entend... Le chat s'abreuve de lumière exaltante sur son coussin de cotonneuse lovée aspirant en son coeur l'ultime pensée de ne rien recracher qui ne soit important. Le chat se repose d'ébats métronimiques devant l'inconsistance de falacieuses croûtes son émotion caline se calque ainsi au doute se voir défiguré le rend flou arthritique. Le chat se sait partir au-delà du miroir ô joie brutale de ses sempiternelles proies qui deviennent noir et blanc dans sa mémoire singulier souvenir d'un ex-critique coi. |
||
| loreley89 | RE: LE CHAT ARTHRITIQUE CRITIQUE DE L'ART AUTARCIQUE | Ajouté le 08/01/2008 à 14h50 |
| chaque strophe est comme une miniature, un petit tableau ..bien vues les couleurs....j'apprécie beaucoup, merci hubix | ||
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.