L'EXILé
Hubix-J.Felert | L'EXILé | Ajouté le 08/10/2007 à 23h28 |
Ta main s'étire,déchire le temps tes mots de sable brûlent de fièvre tu changes larmes en pierres et rochers en murmures la mer se tient debout entre tes doigts dans l'impatience-érodante- mais tu ne la nies pas... toi,le poète déraciné mais tu es déjà mort? La lame mange à tes cheveux d'été ta raison est la constellation offerte qui interroge l'arbre cynique... tu as cherché le miroir littéraire il a la senteur des chagrins tu peins le feu de cris d'errance l'écume de ton visage est l'apparence des rues nimbées d'étoiles tu es... toi,le poète qui mord l'éternité olympienne marcher est ton royaume danser ton illusion frileuse tu cherches la mesure des îles l'étirement félin qui traine... où te caches-tu? dans quel contrefort nébuleux? Assis dans le vent souterrain aspirant l'oeil et le progrès tu éclairais le terre,le révérence tes paroles des hâvres sont soleil... toi,le poète qui dort à la mémoire de l'herbe et du pain dans la courbe les nuages grincent comme des chuchotis rouges évanouis dans le futur la flamme de ta gorge inerte qui gesticule méticuleusement comme le sillon scintillant des marées d'équinoxe tu attends aux poignets mesurés dans la nuit ruisselante d'idées sâline comme tes lèvres un bouquet d'innocence bref à contre-courant des couleurs,des liens ton appétit est écorché-frêle... toi,le poète qui offre mais que n'as-tu pas pris? Tu caches l'émergence du retard la cicatrice qui illumine comme une fleur d'argile un printemps de grande ourse quand tu seras couvert d'amour dans ton habit verdu de chaise à approcher le portrait des rêves sur le terrain calqué nocturne tu crieras au livre qui s'éteint dans la lande d'espérance plongé en deux et déversé... toi,le poète seul au terme de l'horizon tu regardes la caresse du vide et tu ris de ta voix lactée tu pianote ton monde imagé à genoux discret à l'aube cheminante le charme t'applaudit la poésie en larmes à Santiago du Chili. |
loreley89 | RE: L'EXILé | Ajouté le 10/10/2007 à 09h12 |
encore des couleurs, des parfums,des formes et des lianes de mots qui viennent faire des arabesques sur le vide du néant, pour donner la magie d'un poème, bravo et merci encore hubix...j''emprunte ton poème pour mon site.. |
Hubix-J.Felert | RE: L'EXILé | Ajouté le 10/10/2007 à 20h42 |
merci encore Loreley pour ton comment qui me touche;je voulais juste,sans prétention,rendre un humble hommage à Pablo Neruda,poète que j'admire,tout cela avec mes mots ,si petits soient-ils...à plus. |
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