LE FIRMAMENT DU VIDE
Hubix-J.Felert | LE FIRMAMENT DU VIDE | Ajouté le 14/09/2007 à 23h46 |
Rien ne presse et si la mort s'impatiente il faut sourire aux fous qui nous envient prendre la plume et dépeindre nos rêves se maintenir ouvert à la libre pensée admirer la parole qui vibre de désir devant la glauque nuit où l'émoi disparait se retrouver serein quand la peur tourbillonne comme un secret caché dans un rire équivoque condamner l'âpre pitre qui parle au sang dans l'antre terrifiante du plaisir non fondé s'isoler du pluriel de l'onde négative se hasarder à l'orée de l'anti-conformisme happé par la gaillardise et la gourmandise goûter à l'unicité à l'évolution du tout comme un oiseau heureux de s'envoler courir dans les rues blanches de sagesse écouter chanter chaque fleur-un délice- regarder dormir l'élément premier du monde échanger la lumière des rêves abyssaux la voix des anges qui n'ont plus de patrie sans frontières pour nous décourager le passage d'un miroir à la vie comprendre l'immensité du grand amour le geste qui part de l'ennui au jardin dans la couleur des regards enfantins s'apaiser du romantisme qui enveloppe chaque destin être encore s'émouvoir chercher l'apaisement la voie sereine écrire le poème du fond du son intime sans illusion que pardonne l'ignorance se muer de la certitude en gracieux mots donner à l'aveugle le droit de regarder la beauté de ses songes millénaires la musique née de tendres élégies partir chaque seconde dans l'état onirique de la frêle transparence d'une idée reconnue se mêler à l'eau qui dort paisible près de l'irréel tableau d'un chemin interdit se couvrir d'incandescents émerveillements devant l'âme luisante de l'imagination frissonner aux guerroyeurs cadavériques qui écorchent la plénitude d'aimer qui brûlent la gratitude de plaire qui étouffent la joie de se connaître se métamorphoser devant l'inqualifiable gène de ceux qui tuent pour vivre dans la pénombre de leur folie bénite de leur putride droit d'exister en une larme,une cassure,qui se lient offrir à ceux qui doutent et qui s'astreignent à rester humbles devant leur désarroi la chaleur univoque le coeur ensoleillé l'union de pensées de mémoires passer du temps qui laisse au firmament sa signature le sillon de la vérité gravée pour toujours dans la chair lointaine d'un semblant de vie au trait du vide là où la mort ne creusera jamais. |
loreley89 | RE: LE FIRMAMENT DU VIDE | Ajouté le 15/09/2007 à 23h34 |
j'aimerais pouvoir avancer dans ce firmament pour apprivoiser ls mots et leur donner le sens qu'ils veulent, et créer des poésies, telles que tu nous les offres. Merci ..c'est un plaisir de lire dans tes pensées |
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