DENI
Hubix-J.Felert | DENI | Ajouté le 03/08/2007 à 23h46 |
Là où les roues paonesques tournent et s'énorgueillissent d'être humain, je nierai là où apparaissent et disparaissent les visages simiesques de chaque instant je nierai là où l'odeur de la mort demeure après chaque bras levé je nierai là où s'échappent d'un état transitoire les liens schizophréniques du devenir je nierai là où une simple main tendue d'amour s'efface virtuellement je nierai là où l'on marchande la femme comme un paquet de viande je nierai là où la tendresse se retrouve en état de déliquescence permanente je nierai là où l'on ouvre des portes de confiance qui mène à une illégitime violence je nierai là où des morts-vivants me sourient en parlant du passé je nierai là où les fleurs de chaque printemps sentent le dioxide de carbone je nierai là où l'on pêche des remords dans la mer des regrets je nierai là où j'entendrai toutes les nuits les cris des oiseaux mazoutés je nierai là où les poètes pourriront sur les croix pour avoir eu la pensée libre je nierai... |
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