SCOLOPENDRE A TES LEVRES
Hubix-J.Felert | SCOLOPENDRE A TES LEVRES | Ajouté le 02/08/2007 à 00h27 |
Des larmes vaporeuses veulent castrer mon égo et toi,morphinodame dans ton cercueil en flammes tu comptes les éruptions du soleil endocrine à la folie flatteuse du compteur névrotique je rampe sur un désert rest in peace je pose une ventouse sur ton sexe portatif et naissent les essences de fleur-hypocrisie sur la mer morne des blancs enterrements sonne l'écho des saisons meurtrières à genoux dans nos poumons brûmeux mes yeux s'enroulent dans tes pensées des ruines cardiaques révolutions reptiles l'inepte étroitesse de tes baisers burins je m'asphyxie à tes seins révolvers. Comment ta paleur apparue de l'espace, s'est-elle éteinte à ta peau funambule? Goutte à goutte tu te répands cataplasmique à mon ciel éthylique d'étreintes souffrières je surnage dans la poudre cosmique de ton rire d'une verrue je pense,tu m'apparais légère mon poing s'écartèle et ton nom m'interroge des notes phosphorescentes veulent me scarifier et toi,sur ton écran de foutre cérébral tu jouis des lacs de lumière digitale à la pénombre des cadavres liquides je mords le vide couloir de tes replis miroir de respirations cascade volubile et galopent tes fugues poèmes orgasmiques. Comment le parfum réverbère de ton âme, éventrera-t-il le seuil de ma complexité? Des éventails d'hémoglobine creusant l'heure à l'orée blasphème de ta cervelle inextriquée où des vautours aveugles croquent mon innocence mes boyaux s'extirpent de ton palais couleuvre je saigne du goudron qui recouvre ton corps petite cendre exquise dans un noeud décadent enfoncée jusqu'aux os dans un nonsens gras dans tes états diurnes désormais désynchros ô bondieusité exclamée près d'un calvaire de terre coquette peur démente sussurrant des maux bleus aux appendices morts-nés de mes résolutions tournoyante démarchieuse-lucide carnassière j'aspire ta carcasse poreuse d'éclats léchés. Si tes dires acides sont des simagrés borgnes, comment ton haleine d'aube décanaillée, gélera-t-elle mon besoin d'écorcher tes parois? Des sons perdus pour peindre ton horizon sanglant et je troue le néant de tes batailles occises je plonge mon squelette dans tes jets insidieux de ton vagin murmurant son horreur éventée des langues blanches se servent de tes rêves pour murer l'apparence et l'oeuvre défigurées. Je te bois à la santé des anges pernicieux et la mort s'étrangle de t'avoir partagée. |
loreley89 | RE: SCOLOPENDRE A TES LEVRES | Ajouté le 02/08/2007 à 09h10 |
Ouf, démarrer la journée sur la lecture de ce poème...ce n'est pas raisonnable...que de tarabiscotages..je me demande où la petite elfe va pouvoir s'installer...enfin...ya encore de la place au bout de ton stylo.... |
Hubix-J.Felert | RE: SCOLOPENDRE A TES LEVRES | Ajouté le 02/08/2007 à 15h09 |
salut Loreley et merci pour ton comment aussi simple que mon poème est tarabiscoté comme tu dis;je reconnais que celui-ci est assez complexe car imagé et chargé de métaphores...à plus... |
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