LE TRAIN DES METAMORPHOSES


Hubix-J.Felert LE TRAIN DES METAMORPHOSES Ajouté le 30/07/2007 à 23h46
Ludiques pérégrinations-pudiques désintégrations.
Le sort mutile les anamorphiques destinées.
Je suis le passé d'obturation métallique
de transes stylisées en étatisme mortuaire.
L'âge étrange de l'espace se réduit à néant.
Rationnellement,j'acquière mon ticket endocrine
pour prendre le train des métamorphoses.
Les flammes des ironiques écrits paranormaux
s'immobilisent au son fastueux des éoliennes.
Je suis l'hôte tellurique ascendant croquemitaine.

Incestes évolutions-pugnaces concentrations.
Le vent s'installe aux frontispices des forêts
en m'asseyant en kit contre un horodateur
et regardant mon poul inscrit sur mon reflet.
De peines oniriques en fatigues spirituelles
l'ange pesticide se suicide en musique.
Je suis entouré de bioniques contemplateurs.
Dans les yeux vitrifiés mon égo s'auto-matte
La tendresse exutoire des offres séculiaires
vomit son attention au coeur nauséabond.
Je passe mon émotion au crible serpentaire.

Tribales exécutions-quantiques punitions.
Le teint glabre des cadavres attentistes
ressemble à l'horizon des pierres de corail.
Je m'endors sur mes nattes en carbone 14.
Mon cerveau s'allume en flash intra-veilleur.
Dans la tête éclatée des humbles Cupidon
s'immolent des junkies-brutales émissions-
Je marche nu dans la rue en stupre médiéval.
Je regarde s'éteindre le ciel d'une pluie de soleils.
De tremblements idoines en plétores fumistes
les oripeaux du temps s'éternisent au parloir.
Je rentre dans une maison couverte de moiteurs.

Miteuses célébrations-poreuses décisions.
Je monte un escalier qui me mène au karma.
L'hydre graduelle des rêves métaboliques
avale la lumière en valse édoniste.
J'enlace une Morphée cynique et implacable.
La finesse crache son taux d'insoumissions.
Je fume un perce-clou andro-mémorisable
dans la torve misère-gardienne introspective.
Je mange du grasslock en mixant mon réveil
de brûlures préremptoires en luxe quotidien.
Je sors de mon tunnel d'excédent cellulaire
sur le quai océan je vois la pensée libre.
L'ennuyeux copuleur respire en asthmatique
dans les miroirs du vide je me suis disparaître.

Binaire extension-bileuse décantation.
Une nouvelle vie dans une prochaîne gare.



loreley89 RE: LE TRAIN DES METAMORPHOSES Ajouté le 31/07/2007 à 19h27
bon ton poème tarabiscoté ne me fait pas peur, mais j'aimerais connaître le goût du "grasslock"..que l'ods4 ne m'a pas donné.....sinon, j'aime bien les métamorphoses, qui nous mènent à ressembler à quoi? ....merci pour tes écrits originaux..mais bon sang!!!où vas-tu chercher ça, où es ta source magique?...

Hubix-J.Felert RE: LE TRAIN DES METAMORPHOSES Ajouté le 31/07/2007 à 20h18
salut Loreley,merci pour ton comment;il y a dans les méandres de mon cerveau un tout petit endroit où il fait bon,où l'air est si pur,que l'inspiration a décidé de s'y installer,sans préciser la durée du bail,mais ceci n'a vraiment aucune espèce d'importance;pour le grasslock,disons que ça ressemble à de l'herbe...BYE.

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