LES PECHES D'ANNA


Hubix-J.Felert LES PECHES D'ANNA Ajouté le 18/07/2007 à 23h55
Des raies dans tes cheveux se noient
sans que tu t'en aperçoive
devant l'aquarium du monde
et ses bulles de foi profonde
prendras-tu le temps pour apprendre
à choisir ta voie pour comprendre
pendant que le pouvoir se substitue
à la morale des individus
tu chante dans ta chambre nue
comme un congre à la voix incongrue.

C'était un thon que tu taquinais
pire,Anna,une brave baudroie
sur les rochers ta chair est blanche
comme une tanche sous tes hanches
te rappeles-tu de la vague errante
des pêcheurs à la force apparente
seules,les âmes sont venimeuses
comme les armes de la mer honteuse
dans les abysses froides perle
le son de tes cris de merle.

Comme une anguille en guise de dîner
tu te tortille pour ne pas me répondre
nageant dans une eau épurée
où l'ennui et la joie se confondent
pourras-tu continuer à te perdre
distinguer le sucré de l'amer
tes regards s'obstruent d'idéalisme
dans ton for d'anti-conformisme
plongeant dans le ciel recouvert
d'une brûme couleur de misère.

C'était une truite que tu triturais
pire,Anna,un minable mulet
sous les palmiers tu t'amourache
d'un requin à l'esprit trop lâche
quelle leçon la vie t'a-t'elle apprise
et la violence,soeur qui te sourit
au fond de ta tête s'écorchent les mots
affre mentale au coeur d'un cachot
des filets se prennent à tes mains glacées
anesthésiant tes remords avoués.

Avançant jusqu'aux portes des regrets
avec la peine sur ton visage fardé
une rivière ruisselante à tes pieds
limpide comme un rêve éthéré
où trouveras-tu la sérennité
dans quels bras voudras-tu te serrer
les saumons reviennent à leurs amours
pour faire renaître la lumière du jour
comme eux tu cherche une raison
une envie folle de vivre la passion.

C'était une morue que tu massacrais
pire,Anna,un pauvre brochet
des démons ont accroché leurs griffes
sur la pâle beauté de ton corps rétif
quand cesseras-tu de faire souffrir autrui
comment finiras-tu à l'aube de ta vie
ton espoir se cache comme un oiseau blessé
se meurt désespéré sur le sol asséché
rude fatalité aux luttes sanguinaires
mentalité obscure aux envies carnassières.

Anna qui souffre,Anna qui pleure
pauvre aventurière de la peur
le feu danse dans tes yeux fatigués
Anna qui tremble,Anna qui tait
digne héritière de la folie étrange
qui foudroie le sommeil des anges
Anna qui disparait du paysage
ta vie n'était qu'un vain mirage
une illusion au passé chimérique
Anna,fille au prénom nostalgique.

Dans ta prison,tu appelle au secours
peut-être un homme t'entendra-t'il un jour
sur une plage,face à la mer immense
il jettera sa joie au reflux de la chance
et tu apparaîtras,pêchée par sa patience
en prononçant ton nom,Anna qui pense
sur l'écûme du bonheur océan
Anna qui chante avec le vent.


p.legaloa RE: LES PECHES D'ANNA Ajouté le 24/07/2009 à 12h17
tiens salu grulbix...ojourd'hui cé la garnde maré...fo profité pour allé a la pèche aux moule et au coq...euh...coque...et si tu croise anna,dis lui bonjour...

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