L'ENFANT DE NÂCRE
Hubix-J.Felert | L'ENFANT DE NÂCRE | Ajouté le 15/07/2007 à 23h25 |
Dix années brisantes 3652 jours engoncé dans l'incertitude lugubre destin d'essence des cendres mots qui traînent au vent sucre cristallin paupière sirène muette qui cligne sa peur des semaines à semer l'inexistence lutter pour être vivant être du sommeil courir des hostiles lames rouillées de cernes conspuer le carcan d'indiscible piété des mois de faux chagrin outil perdu danser sur une pluie de plomb scellé ensablé dans un nuage frêle de caresses parler ivre d'amnésie parnassienne siéger l'antre bouffie de bave sensorielle des trimestres de brutalité insondable courage créer des morcellements de perles de cris mon amour qui baigne dans la haine qui saigne de ses ongles blafards règne sur la naissance de l'infortune sur une dune de bouche dégoulinante aux pieds des ombres vitales mimes instables une vie de funèbres crachats de rêve l'hôte du déviant paysage tubulaire à la fleur cachée sous la larme victime bourré d'un festin de brulûres parallèles les ailes coincées entre les poings durcis du ventre lacéré digère l'émasculé poète le gamin aux yeux qui pissent au ciel le môme aux mains bouffées par la douceur le petit débris qui renifle sa paresse l'espoir bronzé d'espace d'identité entière sculpture au profil de feinte désemparée tableau de maigreur à la lueur de peau des milliards de secondes d'immoraux voyages de mendigots anges aux cheveux étoilés ennivrant chemin aux os utérins cadavérique mémoire de vagues littéraires fosse où luisent ses pensées effeuillées trou séculaire de sa raison charismatique poussière encore verte de son futur honneur onzième année sclérose départ d'un soleil noir d'une dérive corporelle aquarelle pubère sa prison-sa solitude-sa forêt l'horizon qui s'endort funéraire sa poigne rose saisit la rime ailée l'oiseau-lyre au parfum intérieur la liberté au goût de pardon équivoque diantre diapré au mirage qui tangue, l'enfant de nâcre au sacre du tourment. |
loreley89 | RE: L'ENFANT DE NÂCRE | Ajouté le 25/07/2007 à 10h59 |
bien sûr qu'il est impossible d'apporter une interprétation quelconque à ton poème..mais, ce qu'il en ressort pour moi, c'est une impression de lutte, et de rage impuissante...et de souffrance..tu comptes les jours, tu comptes les heures..et ton beau poème me laisse un sentiment de profonde tristesse...que je partage avec toi. Merci pour ton écrit |
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