LA DERAISON ATTRACTIVE
Hubix-J.Felert | LA DERAISON ATTRACTIVE | Ajouté le 10/07/2007 à 21h35 |
L'innocent besoin de se perdre d'oublier l'émotion évacuée de ne plus être l'illusion l'instant où du vide résonne une intention non reconnue dans un sillon d'effort gravé la mesure de la déraison hurlant son poids d'égarement des symboles de matières usités incandescentes brisures d'inquiétude nichées au coeur du monde j'aspire à devenir le rien l'inusable cri qui va périr dans l'abandon du bonheur me changer en égo abstrait léger,et danser dans le temps boire l'espace spiroïdal et penser au poème qui vient rêver sur les chrysanthèmes ivres titubant contre les jambes nues de mannequins lobotomisées aux yeux d'un blanc pourri qui marchent dans un couloir sans fin,je les suis et je souffle sur leurs visages le dernier murmure de leur conscience amour et inconsistance se sont liés,c'est un leurre au sommet de leur carrière quand leur sourire digital venait ensoleiller la vieillesse friquée jusqu'à l'irrespect l'innocente envie de se perdre au fil d'un livre impensable dans une page où git l'ennui près de la rime prise au piège du souvenir cadavérique la vérité trouée par la peine la peau griffée de gravité quand le secours est dérisoire encore avaler du maladif cracher sa vaillance décalquée sur le linoléum ensanglanté les genoux écorchés douloureux je ne crois plus aux sentiments à la liberté de se plaire de baiser l'irréalité sur un lit comme un océan où chacun tient à chacune de s'ensevelir sous un ciel suant de pleine tentation au hasard d'un état serein je vague à la dégénérescence vidé par l'occlusion de ma peur à peine esquissée par l'oubli ammorale folie qui m'attache à la lueur de l'indisposition terrible source où je suis né d'une erreur encore fragile fraîchement égouttée de l'horreur l'ultime dessein de se glisser dans l'antre sèche du désespoir habillé de fissures immatures loué de douleurs adultérines j'embrase mon cerveau,tremblotant alcoolisé jusqu'au tréfond de ma mémoire irradiée sortent des silences codifiés d'incompréhensibles jets d'étoiles venues mourir dans mes bras je chante à mon âme sordide à l'élément premier incarcéré à l'hôte épuisé de malchance les secrets du son intelligent son essence,la fièvre cérébrale défait de son arôme brûlante j'ai vu tomber coi l'évidence devant la tombe du savoir fleurie de rides annuelles sans personne à pleurer j'ai creusé l'esprit brutal de la commune chasse aux normes touché par tous les homicides l'humanité s'est dispersée chaque ville a sa détresse qui dort quand elle agonise râlante,noire à l'intérieur troublée par la désolation désorientée de solitude prête à vomir son avenir la probable issue de se voir disparaître pour l'éternité dans le miroir de l'abandon cloîtré dans une pièce sinistre où son coeur ne bat plus allongé pour devenir froid dans l'ignorance du soleil de cette chaleur du vrai qui vous caresse avec ardeur je repeins ma sérennité de la couleur de la victoire de cette guerre sombre inommable contre la connerie humaine l'usure de la persévérance à vouloir s'envoler enfin. ...La gravité n'a plus de centre, quand je me couche à ses côtés... |
Seb. | RE: LA DERAISON ATTRACTIVE | Ajouté le 10/07/2007 à 22h57 |
j'ai lu jusqu'au bout, certains sens m'echappent encore, peut etre est ce la ponctuation qui induit en erreur. pourra tu eclairer ma lanterne, un jour peut être, une chose est certaine aprés la lecture il y a un blanc, une phase d'assimilation comme une eclair qui zebre le ciel un soir d'orage, le tonnere et la pluie s'en suivent! Pour ma part j'ai envie de chercher sous tes mots, au plaisir Seb. |
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