Bouge bouge bouge
Mozart0919 | Bouge bouge bouge | Ajouté le 26/04/2007 à 01h04 |
Le train qui passe à trois heures du matin Les voyageurs chargés descendent du train Je les regarde passer, trainant derrière eux Des valises lourdes et pesant leurs poids par deux Ils n'ont pas dormi, le train bouge trop Personne ne sourit, ils marchent comme des robots Une sonnerie surgie et tout le monde se rêveille Tout le monde crie, et c'est la panique dans l'air La foule bouge bouge bouge Comme des fourmies pressées La foule court, court, court Sur tous les coins de l'allée Le monde est petit Personne ne sourit C'est comme des machines On appuie sur un bouton et c'est reparti Il est six heures du soir et tout le monde est rentré Pour s'asseoir devant la télé avec un verre de jus d'orange Le téléphone sonne avec une drôle de joie, au bout Un drame, un vieux au bout de la route Je descends pour voir si cela est grave Trois bosses qui se battent en duel sur le front du vieillard Je l'amène dans ma maison et j'lui serre à boire Et v'là reparti en me laissant un pourboir La foule bouge bouge bouge Comme des fourmies pressées La foule court, court, court Sur tous les coins de l'allée Le monde est petit Personne ne sourit C'est comme des machines On appuie sur un bouton et c'est reparti Mozart0919 Texte écrit en juillet 1992 |
Lysée-Hodinia | RE: Bouge bouge bouge | Ajouté le 28/04/2007 à 18h41 |
Bonsoir, Mozart ! Excuse le retard ! Mis tu en déposes... et j'ai du mal à te suivre!! Car ça bouge, bouge, bouge ! Ton train de mots file, file, file! Mais avec joie, je lis, lis , lis!!! Au plaisir! |
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