Traces
Mozart0919
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Traces | Ajouté le 11/04/2007 à 00h20 |
Il y a des tâches d’ombres sombres qui coulent dans mon sang Ces reflets qui cachent bien des aventures dans le temps Un noir si profond qui casse tous ces grands, énormes élans Mourir ou survivre, tel est al question d’un homme devenu grand. La vie ne m’a pas appris à connaître le bonheur en soi Il aurait été trop facile de me donner cette foi Alors il faut que je cherche mais à quand le résultat ? Dans un an, deux ans ou finirais-je dans la lueur des flammes ? Des jours qui finissent par me donner le vide Des rêves qui ne parlent que de survie Et des gens joyeux autour de moi qui passent Qui tournent sans me laisser de Traces L’écriture reste un moyen pour ne pas sombrer dans l’oubli L’oubli de qui ? De quoi ? j’aimerai essuyer cette ardoise Du tableau noir du maître d’école où ces mot se collent si bien A cette réalité parfois épuisante, si froide que mes mains. Serait-ce trop demander une aide si minime qu’elle soit Je demande pas grand chose, juste quelques sentiments de joie J’ai beau cherché, les rues sont désertes comme mon cœur en larme Un cœur à prendre à tout moment de mes instants si pâles Des jours qui finissent par me donner le vide Des rêves qui ne parlent que de survie Et des gens joyeux autour de moi qui passent Qui tournent sans me laisser de Traces D’autre sont celles de mes proches Qui me touchaient dans ma vie d’homme Celles de mes parents, quand la France les remerciait Virés, après 20 ans de loyau services, pour des faits. C’est tout comme vous On marche dans la rue et un beau jour On vous tourne le dos Pour une petite faute Et cette grande association qu’est la DDASS Qui me balance de droite à gauche Parce que j’avais dépassé l’âge Parce que c’n’était plus ma place Des jours qui finissent par me donner le vide Des faits et gestes qui ne parlent que de survie Et des gens joyeux autour de moi qui passent Je reste seul et me laisser avec mes Traces Le suicide qui flirtait pour un jumeau Un grand frère qui n’trouvait pas d’boulot Une mère au bout de ses « nères » Un père qui parcourrait toujours les bistrots Balade de poudres blanches et barreaux Nuages dans le flou, transe pour le dernier Le dernier des derniers des frères à l’affût aux Grands rêves jusqu’à en être prisonnier Des jours qui finissent par me donner le vide Des faits et gestes qui ne parlent que de survie Et des gens joyeux autour de moi, qui passent Je reste seul et me laisser avec mes Traces Et des gens joyeux autour de moi qui passent Qui tournent sans me laisser de Traces Et moi, Seul devant mon piano A écrire des chansons Pour oublier tous ces maux. A mes frères David, Jean-Paul & daniel, ma mère Antonia & mon père José décédé le 14 mars 2005 (Texte écrit les 16 & 31 mai 1998 / 7 juillet 1997 / 5 & 6 septembre 1998) |
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