Vagabondage Des Chimères 1 – Un Prélude Acrobatique
David Karape | Vagabondage Des Chimères 1 – Un Prélude Acrobatique | Ajouté le 24/02/2007 à 09h57 |
Et comme toujours et comme Autrefois C’est d’hier au soir Que je tombe Malade de l’insomnie … Venez ici, mes anges : Un cheval qui mange De la même avoine Et fatigue par ça … Des chameaux ensombris Sont-ils réels ou dessinés ? Sont-ils un pêle-mêle Des pensées En recherche de l’abri ? Allez d’ici, mes désirs innés ! C’est un tour de la tête Vidée Des idées ... Danser Ou faire un course en plein désert Jusqu'à l’an deux mille. C’est la langueur Qui mène Notre vie de misère. C’est elle-même Qui souvent remit Nos dettes … Les dernières Sont la neige disparue des sommets Des Sudètes – C’est le climat Qui change (Pour le nier Il faut du ciment Au lieu de cerveau mis en gage) Avec une vague docilité étrange – Cela emporte ma gueule. Pour conquérir Mon sommeil perdu Et d’être guéri De la nuit si dure Je me forcerai D’enfoncer Dans l’oubli Qui m’accapare … Violemment Je tende mes mains, Je presse mes doigts, Je vois des bâtards Qu’il accouche, Je me bats la bouche Plein des dents affaiblies Qui vont à tomber comme une seule étoile – C‘est mon cœur qui part … Aussi je commence A compter les minutes Elles courent en foule – Prenant de l’avance Abdiquées et nues – Un carrousel Aux rôles muets et foux. Sans droit à ruser Pour venir à la fin désirée – La fantaisie réelle. Les seconds qui ramassent La poussière Du temps Et qui passent Tictaquant Comme des pieds des soldats Qui ruinent l’estacade. C’est la marche solennelle Ou le jeu de dupe : Le froufrou des jupes, Frôlement qui tente. Un bruit s’étende … C’est le merle alsacien. L’horloge Qui chante les éloges A moi, à mon sort si drôle – Je me souviens de mes écoles … |
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