la condamnation du bonheur
mademoiselle | la condamnation du bonheur | Ajouté le 21/02/2007 à 13h04 |
Il y a ces jeunes personnes qui tuent le temps dehors Qui ne savent pas qu'il y a une vie avant la mort, Ils errent dans la rue trainant leur haine Derriere eux comme un boulet fixé a une lourde chaîne, Attendant que le destin décide de leur sort . Il y a ces femmes battues dont personne ne parle, Qui se demandent si aujourd'hui viendra le coup fatal, Ces femmes qui songent parfois à l'ultime délivrance Qui tuerai enfin cette vie de souffrance, Puisque rien ne peut s'opposer a l'essence du mal . Il y a tous ces hommes empreints de démence qui se gavent d'alcool a s'en faire péter la pense Pour oublier un instant le profond désespoir De se croire vivant dans ce monde si noir, Où ils se sentent pion depuis leur naissance . Il y a ce petit vieux posé là sur un banc Ses anciens soucis sont trahis par ses cheuveux blancs Et pourtant il n'a de cesse de ressasser le passé Car ses souvenir lui rappellent qu'il a un jour existé Sa vie est derriere lui, il se laisse mourrir lentement . Et puis il y a moi, là, au milieu du supplice, Qui observe ce carnage de mes yeux novices Moi, toute seule, je ne pourrais rien changer Je regarde ces gens, je suis découragée Puisqu'ils sont trop nombreux, puisqu'ils sont tous complices De le mort de la joie de vivre ... |
rose | RE: la condamnation du bonheur | Ajouté le 21/02/2007 à 13h27 |
Un très beau témoignage poétique! Observatrice, qui se sent impuissante de changer le monde et d'améliorer les conditions de vie, en parler, c'est déjà ta force. Les soulards, les femmes battues, les vieux seuls et abandonnés, tu as mis la main sur la plaie. Bravo encore une fois. |
Zigueuner | RE: la condamnation du bonheur | Ajouté le 21/02/2007 à 13h34 |
Qui observe ce carnage de mes yeux de novice... Lucidité. Vous avez bien fait de revenir... |
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