salut, papa
fabio martini | salut, papa | Ajouté le 06/01/2004 à 00h45 |
De ce soir-là Je m’en souviens... De la plainte mélancolique Des volets Que le vent faisait claquer Contre le mur Et qui se perdait... Et de cette dernière _expression Sur ton visage. Si calme, si serein, Qui sur la route Se dissipait derrière La fumée du moteur A l’ombre de ce panneau-réclame De l’essence. Mais aujourd’hui-meme, Lorsque je descends l’escalier Qui de la rue mène au village, Pas de surprise pour moi S’il m’arrive de te voir encore Assis sur cette marche... L’été, a Portofino Les reflets de la lune sont clairs sur l’eau, dans la mémoire, mais du quai il n’arrive plus de lumière et, au bout du sentier, là-bas, dans la mer les lamparos attendent, comme des vers luisants, les amoureux. Je regarde le va-et-vient Des ondes Je vois les souvenirs figés Dans le temps Et dans les yeux Je garde encore l’image Du bateau poussé Par le vent... Mais désormais je l’ai raté Et le temps lui est passé A coté. Il me reste ton sourire Accroché au mur Et tes vetements au grenier. Il me reste dans un tiroir Des lettres empilées et des photos. Le silence aussi Il me reste… malheureusement... E j ‘ai oublié ta voix, Quelques endroits mystérieux De mon esprit. Mais, au port, C’était nous, cet après-midi Et toi, tu souriais, Et comme ça on passait son temps. Moi, comme ça, Je veux te rappeler. De ce moment-là Tu partais en voyage Et pour moi le soir Approchait. |
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