Voyage
Zigueuner | Voyage | Ajouté le 06/02/2007 à 19h38 |
Grand père au soir de sa vie Aux portes du paradis , Là ou aucun badge n’est requis, Un bien étrange voyage fit. Voguant comme en un nuage, Il se présenta à l’huis d’un mirage , Peuplé d’irréels personnages Et dont le Styx serait le passage . Grande foule, grande animation, Des humains errant en légions De toutes provinces, de toutes régions De toutes couleurs , de toutes nations. Les yeux vides , les corps décharnés Os saillants, tous de sang vidés Sauf lui, frais, au teint rosé Et de vie complètement irrigué. Se sentant ici comme un étranger Il tenta de s’enquérir, de se renseigner A une obscure poterne il alla frapper. Une noire créature, de feu auréolée Soigneusement l’a dévisagé, scruté, Mais non fit elle, ne pouvons vous héberger Il y a erreur, vous vous êtes égaré, Allez voir plus haut, chez les voisins d’à coté, Ici pour être admis il faut l’avoir mérité Avoir toute sa vie abondament péché. L’enfer est une bonne maison, bien fréquentée Pas faite pour les fantaisistes , les artistes Les dilettantes, les imprévisibles fantaisistes Ici que des bourreaux patentés, des spécialistes. Alors ouste, on ne vous ouvrira pas Ici ne trouverez nul repas, ni chaud ni froid Personne en ce lieu ne vous accueillera Belzebuth ne vous attend pas . Grand père point ne s’affola Il se laissa guider par ses pas A la prochaine porte frappa. Là un huissier ennuyeux et revêche Le reçut , lui fit une sorte de prêche Passez votre chemin, ici au purgatoire Vous ne trouverez rien à boire N’entendrez que de ternes histoires De gens remâchant de longues mémoires. Alors ouste, je ne vous ouvrirai pas Passez votre chemin, n’insistez pas , Si Lucifer de vous ne veux pas Pourquoi faudrait il que ce soit moi ? Grand père reprit sa marche, repartit Se trouva devant l’entrée du paradis Gardée par un angelot bien mis Qui l’a regardé l’air surpris ; Attendez là lui a t’il dit, Je vais mander un supérieur, Je ne peux vous admettre à l’intérieur Nous avons de strictes consignes de rigueur Et quand ce n’est pas l’heure, ce n’est pas l’heure ! Un noble vieillard s’est alors présenté L’air goguenard, un brin amusé Souriant, complice de l’œil il a cligné Alors grand père, toujours aussi distrait? Veux tu bien d’où tu viens t’en retourner! Grand père de sa sieste s’est éveillé Autour de lui sa famille rassemblée… Eh bien, vous dormiez grand père Le jour de votre anniversaire ! |
loreley89 | RE: Voyage | Ajouté le 06/02/2007 à 20h48 |
....Quelle fraîcheur !..les mots ont la fraîcheur de tes pensées..et la jeunesse de ton esprit.....Bravo et Merci Cher Tzigane..!!!..je te prends ton poème si tu le veux bien... |
loreley89 | RE: Voyage | Ajouté le 06/02/2007 à 20h50 |
....Quelle fraîcheur !..les mots ont la fraîcheur de tes pensées..et la jeunesse de ton esprit.....Bravo et Merci Cher Tzigane..!!!..je te prends ton poème si tu le veux bien... |
Seb. | RE: Voyage | Ajouté le 06/02/2007 à 22h55 |
Bravo Zig, j'adore c'est excellent encore je veux encore voyager mon ami, allez je t'attend! amicalement Seb. |
Lysée-Hodinia | RE: Voyage | Ajouté le 07/02/2007 à 11h29 |
Bonjour Zigueuner ! Original en surface et une foule de petits détails à percer à l'intérieur mais il faut prendre ce temps de fouiner, de frapper à la bonne porte!! Grand-Père s'est laissé aller.... est-il si autant pressé? Ou bien le Rêve lui donne un signe qu'il doit lui-meme déchiffrer!!! A bientôt! |
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