A l'envers des mots
albert-coh | A l'envers des mots | Ajouté le 23/01/2007 à 19h14 |
Pour toute demeure, Ils ont le pont L'hiver apparaît avec son froid, La nuit leur donne de tels effrois A leur prières, personne ne répond. Où sont les sensibles au grand coeur? Leur voix qui était hurlante s'étouffe Ils aiment le lyrique et l'opéra bouffe Aisés, ils fêtent et avalent leur liqueur. Pour toute nourriture, Ils ont les restes, Que jettent les chanceux à leur caniche, Pauvres sans revenu, et dans l'âme riche, Taciturnes, ils agissent en gestes. L'abnégation leur donne la force nécessaire, Pour ne pas succomber et vivre au côté des riches Qui s'offrent des trucs qu'ils disent fétiches, Leur prodigalité, à leur abjection leur sert. |
Lysée-Hodinia | RE: A l'envers des mots | Ajouté le 23/01/2007 à 22h05 |
Bonsoir ! Leur demeure est aux courants d'air, leur adresse sans rue, la chaleur uniquement dans un bol ou un café, la vie si loin au-delà du regard qu'il faut chercher si profond pour la retrouver, mais à l'envers de leur apparence honteuse pour ces gens si bien qui les côtoient de l'autre côté, ne voulant pas les toucher, ils ont cet "endroit" humain qui n'attend qu'une main ou un regard pur et vrai.... Au plaisir de te relire, poète! |
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