Blessures0
| sorros | Blessures0 | Ajouté le 23/01/2007 à 15h38 |
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Sans dire mot, elle repartit, Le poids des années l'alourdissait, Fuyant son foyer, et ses petits, Et pire, son bourreau qui la punissait. Sa demeure est aussi son enfer, La peau bleuie pouvait en témoigner Son mari incarnait le rôle de Lucifer, Qui oserait l'aimer ou la soigner? Petit fille au corps d'une vieille, Quel gâchis, tes années sont passées! Ta peau refroidie et tes yeux perdant sommeil L'âge avance et tu ne fais qu'encaisser. Toute la nuit, tu enlasses ton cauchemard, Les rêves, un à un, se sont écroulés, Tu t'effondres en silence sous les tintamarres Sans amour, méprisée, tu te sens esseulée. |
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| balrog | RE: Blessures0 | Ajouté le 23/01/2007 à 20h29 |
| poème teinté d'un réalisme grinçant, tu dévoiles sans prendre parti, est-ce par souci d'objectivité? Le poète doit-il être ainsi, ne pas être naif et montrer ses position, non pas par peur, mais par intelligence! Pour être mystérieux et couper l'herbe à ceux qui cherchent l'autobiographie. | ||
| balrog | RE: Blessures0 | Ajouté le 24/01/2007 à 13h03 |
| sans utiliser les modalités de l'obligation, "il faut", car quand on parle d'autonomie, cette expression est bannir, sinon on tourne au ridicule et on montre qu'on n'a rien compris du tout. Merci pour ton poème que se moque et caricaturise ce genre d'humain! | ||
| Lysée-Hodinia | RE: Blessures0 | Ajouté le 24/01/2007 à 17h50 |
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Re bonsoir, Sorros! C'est plus que profond! En tant que femme, ça fait mal à lire pour les souffrances que celle que tu décris a reçu, mais cela démontre qu'il est des horreurs si près de chez soi, et se dire, Comment sortir de cet enfer ces êtres qui en sont "violentés"? Perspicace regard, beau poème même avec ces mots-là ! |
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